Le 6 décembre, la ministre du Développement international et de la Francophonie a collaboré avec Action Canada pour la santé et les droits sexuels à recevoir la Dre Natalia Kanem, nouvelle directrice exécutive de l’UNFPA, pour sa première visite officielle au Canada à l’occasion du lancement du rapport « État de la population mondiale 2017 » de l’UNFPA, intitulé « Des mondes à part : Santé et droits en matière de reproduction à une époque marquée par les inégalités ». L’événement a donné lieu à un souper parlementaire avec la Dre Hedy Fry, présidente de l’ACPPD, à une série de rencontres bilatérales entre la Dre Kanem et des experts canadiens du développement puis à un panel public de conférenciers au bureau d’Affaires mondiales Canada.

Selon le rapport « État de la population mondiale 2017 », si l’on ne remédie pas d’urgence aux inégalités financières et si les femmes et les filles les plus pauvres ne sont pas en mesure de décider par elles-mêmes de leur vie, les pays risquent de faire face à des troubles, de voir leur paix menacée et de ne pas atteindre leurs objectifs de développement. Le rétablissement par les États-Unis de la règle du bâillon mondial a créé un manque à gagner d’approximativement 9,4 milliards de dollars pour la santé mondiale, affectant des établissements de santé, des services d’avortement sécuritaire et légal, la planification familiale et le counselling sur la contraception, dans le monde. Les efforts pour combler cet écart prennent de l’élan et le Canada joue un rôle d’avant-plan dans la promotion de la santé et des droits sexuels et génésiques.

Les événements ont suscité une bonne participation et ont renforcé les relations entre l’UNFPA et le Canada. Lors du lancement du rapport, la ministre Bibeau a par ailleurs annoncé un octroi renouvelé de 15,8 millions $ en fonds de base du gouvernement canadien à l’UNFPA.

Bien que le Canada et d’autres donateurs continuent d’appuyer l’accès élargi à la santé et aux droits sexuels et génésiques, 89 millions de grossesses non planifiées surviennent chaque année et la demande de services de planification familiale parmi les femmes des 20 % de ménages les plus pauvres n’est pas comblée en raison d’obstacles persistants.

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