Alors que les répercussions de la pandémie de COVID-19 se poursuivent aux quatre coins du monde, nous constatons ses effets troublants sur la santé sexuelle et génésique et les droits s’y rattachant. La COVID-19 a exacerbé les iniquités sociales et liées au genre, entraînant une hausse des taux de violence sexuelle et fondée sur le genre, et créant de nouveaux obstacles à l’accès aux services de santé sexuelle et génésique. Ces impacts affectent de manière disproportionnée les femmes, les filles, les adolescentes, les personnes de couleur, les personnes LGBTQI2S+ et les populations déplacées.
Un nouveau rapport de l’UNFPA prévoit que les perturbations des fournitures et services

génésiques en raison de la COVID-19 pourraient priver 47 millions de femmes de l’accès à des méthodes contraceptives modernes et entraîner jusqu’à 7 millions de grossesses non intentionnelles supplémentaires.

Dans le monde, les gouvernements sont appelés à reconnaître et à maintenir le statut essentiel des services de santé sexuelle et génésique. Toutefois, plusieurs défis persistent, notamment des pénuries d’équipement de protection individuelle, des préoccupations liées à l’approvisionnement mondial en articles de santé génésique et la politisation indue d’enjeux de SDSG en contexte de pandémie.

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